Alors que plusieurs chercheurs ont déjà démontré les capacités incroyables de notre cerveau, les fumeurs sont encore trop peu conscient qu’il s’agit d’un outil indispensable pour s’aider d’arrêter de fumer.
Trop de fumeurs se tournent encore uniquement vers des solutions médicamenteuses (nécessaire dans certains cas, mais non suffisantes) et se refusent à croire que la solution pour arrêter de fumer est peut-être en eux. Le cerveau : une aide indispensable ?
La méthode de la récompense
Le besoin de fumer est très largement dû au système de compulsion – récompense. La plupart des fumeurs qui ont de véritables difficultés à arrêter de fumer ont aussi généralement tendance à être plus sujets aux compulsions. Le besoin compulsif est en fait alimenté par un ensemble de structures cérébrales qui forment ce que l’on appelle le circuit de la récompense. Ce circuit forme le rôle centrale de la motivation et du plaisir dans le phénomène d’addiction. Tous ces neurones composant ce circuit réagissent lorsqu’une récompense future est envisagée. La seule réelle question que ne se posent pas les neurones de ce système c’est de savoir si cette récompense est réellement source de bien-être ou non. Ils agissent seulement sous le critère de la pulsion – récompense. A vous de vous aider à redéfinir vos priorités et vos besoins de bien-être pour que l’ordre général se mettent à régner !
Le cerveau a des capacités remarquables dont vous n’avez pas conscience et que vous refusez d’admettre. Il s’adapte à une vitesse phénoménale , presque spontanément, en fonction de l’environnement dans lequel il se trouve ! Vous allez penser à boire votre whisky plus facilement en discothèque qu’avec votre patron en pleine réunion de travail ! Enfin, cela est préférable ! Sans entrer dans le détail des addictions liées à l’alcool et qui sont elles-aussi un véritable fléau pour les personnes qui les endurent. Courage !
Pour la cigarette, il en est de même, votre cerveau a bien plus de facilité à s’imaginer à fumer lorsqu’il est entouré de fumeurs ou qu’il a déjà fait l’association -stress – pulsion – récompense. Plus vous lui laissez le choix d’associer ces situations à la sensation de plaisir superficiel que vous ressentez et plus vous mettez en marche la mécanique de la récompense.
Il est important, pour vous, de commencer à faire le tri par la pensée et de combattre un ensemble de préjugés, d’à-priori, et de comportements sociaux. L’imitation sociale a une influence si grande sur nos comportements qu’on en perd notre richesse individuelle.