L’un des préceptes en homéopathie est que le traitement est unique pour chaque individu.
Aussi, nous nous contenterons ici de dresser la liste des solutions possibles, charge au lecteur de piocher dans cette liste pour trouver « sa » solution en fonction de ses symptômes prédominants.
Anacardium orientale (fève de Malac)
Convient aux suites de surmenage nerveux.
Sensation d’avoir deux volontés contradictoires, irritabilité, incapacité à faire le moindre effort mental, pertes soudaines de la mémoire, dépression nerveuse.
Gelsemium sempervirens (jasmin de Virginie)
Convient aux suites de mauvaises nouvelles, d’anticipation, de peur.
Tremblements des extrémités, obnubilation, émotivité, anxiété d’anticipation, trac, migraine, lenteur générale.
Nux Vomica (noix vomique)
Convient aux sujets irritables, sédentaires, consommant tabac et café.
Dyspepsie spasmodique, indigestion, constipation, hémorroïdes, migraines digestives, hypertension artérielle.
Tabacum (plante fraîche du tabac)
Sueurs froides, vertiges.
L’isothérapie
Une autre méthode consiste à faire fabriquer une dilution homéopathique à base de la cigarette entière (tabac, substances ajoutées, papier, filtre) par un pharmacien, en dilution 9CH. Il faut ensuite prendre 3 granules avant de fumer, un mauvais goût envahissant la bouche, l’envie de fumer sera de moins en moins forte, et la cigarette sera éteinte rapidement. Ce procédé peut être utilisé lors de la phase de préparation à l’arrêt, et laisser place à un traitement où le tabac est prohibé.
Différentes études ont été menées sur le sujet, mais aucune ne permet d’établir de façon certaine l’efficacité des traitements par homéopathie et isothérapie. Toutefois, beaucoup d’anciens fumeurs ayant testé l’arrêt conjoint à un de ces traitements témoignent du soutien positif de ces méthodes dans leur sevrage du tabac.