San Francisco a été la première grande ville américaine le mardi 25 juin 2019 à interdire la vente de cigarettes électroniques sur son territoire après un vote à l’unanimité du conseil municipal.
Le règlement souligne la nécessité de prendre des mesures contre « l’augmentation impressionnante » de la consommation chez les jeunes, consommation qui a « un impact significatif sur la santé publique ».
Consommation chez les jeunes : 78% d’augmentation.
Le règlement s’applique également aux produits du tabac aromatisés, mais ne pénalise pas la possession ou l’utilisation de cigarettes électroniques, contrairement à Singapour, qui a instauré l’année dernière une interdiction stricte de ces produits. Le maire démocrate de la très californienne ville libérale de London Breed a déjà annoncé qu’il ratifierait l’Ordre dans dix jours.
Selon les dernières statistiques officielles, le nombre de jeunes Américains qui consomment des cigarettes électroniques a augmenté d’un million et demi en 2018, sapant ainsi les années de lutte antitabac dans les collèges et lycées. La recette met en évidence la nécessité d’agir face à « l’augmentation impressionnante » du vapotage chez les jeunes.
Certaines cigarettes électroniques contiennent plus de nicotine qu’elles ne devraient, ainsi que d’autres produits, mais à priori sans les substances des cigarettes traditionnelles reconnues comme cancérigènes. Leur effet à long terme sur la santé est en cours d’étude. En ligne de mire un fabriquant de cigarettes électroniques dont le nom est très proche du nom d’un chanteur de rap français 😉
Début 2020.
A partir de 2020 aucun magasin ne pourra en vendre et il sera interdit de s’en faire livrer par la Poste.
Les opposants à cette interdiction craignent un retour à la cigarette traditionnelle.